article extrait de L'indépendant
Narbonne : Un étang pris d'assaut
Le 3/05/2012 à 06h00
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| La bagarre a fait rage sur l'étang de Bages. |
L'équipe première de Mauguio-Carnon a remporté, dimanche à La Nautique, la deuxième Team race Optimist à l'issue de deux denses journées de compétition, disputées entre neuf équipes, dans des conditions météo parfois limites.
Cette deuxième édition de la course par équipe en Optimist a tenu toutes ses promesses.
Neuf équipes, trois de Mauguio-Carnon, trois de Marseillan, deux de Monaco et une de la Société Nautique de Narbonne, étaient présentes samedi matin sur les rives de l'étang de Bages (Palavas, ayant déclaré forfait en dernière minute).
Un ciel lourd de nuages et un bon vent d'est avaient annoncé la couleur. Les compétiteurs pouvaient s'attendre à des courses musclées mais parfaitement gérables compte tenu du niveau des équipes engagées.
Conditions dantesques
Samedi, peu avant treize heures, avec un petit retard sur l'horaire prévu, le comité a commencé a lancer les premières courses, sur un parcours assez réduit, implanté juste devant les digues du port de la Nautique, a un rythme particulièrement soutenu, avec un départ toutes les trois minutes et demie.
Le programme, pour la Team race, inspiré du match racing, prévoit que toutes les équipes se rencontrent, deux par deux, dans une première série. Puis en effectuent une seconde avant de déterminer les phases finales.
Avec un vent d'est qui ne cessait de monter, les courses ont dû être interrompues peu avant seize heures, les conditions ne permettant plus aux participants d'effectuer de véritables courses d'équipe, le souci tactique s'effaçant derrière la nécessité de se maintenir à flot.
Changement de décor dimanche matin, avec ciel bleu et vent du nord léger qui ne s'est maintenu qu'une petite heure avant de disparaître. Une heure de pétole, puis, lentement, une petite brise thermique venue du sud a commencé à regonfler les voiles, avant un retour du sud est qui a lentement repris sa vigueur de la veille.
Fin des courses, à seize heures, compte tenu des délais de retour de plusieurs équipes et classement établi à partir des deux séries courues, sans pouvoir atteindre le stade des finales, mais après plus de cent départs de courses donnés par le comité, tandis que trois juge arbitres (des 'umpires') suivent les concurrents sur l'eau pour contrôler la régularité des débats.
A suivre ...
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